Environnement |
La gestion de l’herbe en ville peut être appréhendée selon trois approches : préventive, curative et acceptative.
Il n’existe pas de solution « miracle » ou « unique » mais il faut associer différentes techniques d’entretien.
Les différentes techniques alternatives sont présentées dans cette vidéo réalisée par Agribio 06 et la Fredon Paca.
Les méthodes préventives
En empêchant les adventices de se développer, on limite leur infestation et ainsi les opérations de désherbage.
> Les paillages : la technique du paillage consiste à recouvrir la terre avec un paillis végétal, minéral ou en plastique.
> Les végétaux couvre-sols : ils apportent une solution naturelle contrent le développement des adventices, en s’étalant sur le sol sans prendre de hauteur. Il est important de choisir des végétaux adaptés aux conditions locales.
> L’enherbement, les prairies fleuries…
► En savoir + : les différents types de paillages.
Les méthodes curatives
> Mécaniques : en général, ces techniques permettent de déraciner les herbes indésirables soit par un travail superficiel du sol ou soit par un déracinement.
► En savoir + : les différentes solutions mécaniques.
> Thermiques : le désherbage thermique utilise la chaleur pour détruire la flore spontanée. Il consiste à provoquer un choc thermique de manière à faire éclater les cellules végétales des plantes sans pour autant les brûler.
► En savoir + : les différentes solutions thermiques.
L’acceptation de la végétation spontanée
> Nous considérons tendancieusement que la propreté de la ville passe systématiquement par la destruction massive des "mauvaises herbes". Changer notre vision vis-à-vis de cette végétation spontanée et accepter son développement (maîtrisé) dans certains espaces des communes constitue une alternative à part entière dans la gestion des espaces.
Le choix des techniques de désherbage doit être le résultat d’une réflexion raisonnée qui prend en compte l’ensemble de la problématique de la gestion des espaces à entretenir. Les moyens financiers et humains, les contraintes environnementales et réglementaires doivent être prises en compte.
Il faudra, dans certains cas, remettre en cause des objectifs d’entretien trop ambitieux ou incompatibles avec un environnement de qualité.