Arboriculture fruitière |
L’agent pathogène de cette maladie (Erwinia amylovora) est une bactérie.
Elle hiverne sous l’écorce des plantes infectées l’année précédente. Les parties attaquées présentent des chancres, créant des zones déprimées liées à un affaissement de l’écorce.
► En savoir + : Le cycle d’ Erwinia amylovora
Au printemps, les bactéries se multiplient grâce à des conditions climatiques favorables en terme de températures (entre 12°C et 24°C) et d’humidité.
Les insectes, les oiseaux, la pluie et le vent sont des sources privilégiées de dissémination. La maladie est transportée d’une plante à l’autre ou d’une culture à l’autre par voies aériennes. Les gouttelettes d’exsudat dégagées au bord des chancres ou plus tard sur les pousses ou les fruits nouvellement infectées, sont une source importante de bactéries pouvant servir à cette dissémination.
La maladie est également transmise par l’homme (taille, arrosage par aspersion, transport de greffons malades…).
La pénétration se fait par les plaies naturelles ou artificielles (chute des pétales, grêle, plaie de taille …).
La période de floraison des plantes hôtes (aubépines, pyracantha … ) est la plus propice à de nouvelles infestations. Sur les branches, la zone attaquée se crevasse formant à nouveau des chancres qui constituent une source d’inoculum pour l’année suivante.
► En savoir + : Les plantes hôtes sensibles au Feu Bactérien