Zones Non Agricoles |
Le chancre coloré, pourtant fréquent dans notre région, n’est pas toujours facile à reconnaître. En effet, les jeunes symptômes sont discrets et difficiles à repérer. Les mortalités peuvent être dues à d’autres parasites ou toxicités. Voici quelques clés pour l’identifier.
Au niveau de l’aspect général de l’arbre, on peut observer que le feuillage se réduit, jaunit légèrement et que la fructification devient plus abondante.
Sur le tronc et les charpentières, il apparaît des nécroses de couleur bleu violacé, bordées de brun orangé qui progressent en forme de flamme vers le sommet de l’arbre. Les tissus atteints sèchent, l’écorce se fendille et reste alors adhérente au tronc.
L’arbre ne présente pas de réaction cicatricielle. On note donc une absence de bourrelet en limite de la zone atteinte.
Au fur et mesure de la progression de la maladie des branches, des charpentières puis l’arbre entier se dessèche. Un platane atteint de chancre coloré peut mourir en quelques mois alors qu’il pourra survivre pendant plusieurs dizaines d’années à l’attaque d’autres champignons…
Le chancre coloré peut être confondu avec d’autres maladies, comme l’amadouvier (champignon lignivore), ou encore avec un empoisonnement au gaz…