Viticulture |
Les suivis de parcelles cultivées réalisés dans le cadre de la biovigilance ont pour principaux objectifs la réalisation d’un état des lieux sanitaire permettant, a posteriori, de juger des conséquences de l’introduction de facteurs potentiellement perturbateurs.
Bien que ces travaux aient été, à l’origine, initiés par une éventuelle globalisation des cultures transgéniques, on a pu rapidement s’apercevoir que ce travail d’« état des lieux » pouvait aussi être très pertinent dans le suivi de modifications induites par :
> les nouvelles pratiques culturales (TCS, semis sous couvert…),
> les retraits (ou ajouts) de substances actives, la conjoncture économique (modification des assolements…),
> la législation (bandes enherbées…).
La biovigilance apparait donc comme une nouvelle approche de la surveillance du territoire et des pratiques agricoles et donne de ce fait une vision plus globale de la prévention et de la gestion du risque phytosanitaire.
L’observation pourra porter sur l’évolution de la biodiversité, l’apparition ou le développement anormal d’organismes nuisibles (plantes envahissantes, parasites ou ravageurs), sur la base d’inventaires floristiques ou faunistiques, de niveaux de population ou d’incidence des maladies.
Initié en 2006 dans 2 régions viticoles (Languedoc-Roussillon et Rhône-Alpes), la FREDON PACA a intégré le programme de surveillance en 2009, et suit un réseau d’une dizaine de parcelles en région PACA.